Autisme et violences
Au sujet des enfants autistes, F. Joly indique que « la violence ne se limite pas aux formes manifestes et saillantes des comportements bruyants, agressifs ou destructeurs (…) ; elle se double de formes silencieuses et «en creux» dans les retraits, replis, effacements, annihilations… (Elle) va enfin se déployer dans certaines formes – ou interdits – de penser. L’enfant autiste apparaît autant comme acteur que victime de nombreuses violences ».
Dans le travail avec l’enfant autiste, proposer une contenance psychique à l’enfant est essentiel, pour pouvoir l’offrir, le soignant doit être capable d’accueillir véritablement l’enfant et de lui restituer ses cris, ses gestes, affectés d’un sens. Il peut alors espérer parvenir à réconcilier l’enfant avec une activité de mentalisation.
Catherine Montluc, Psychologue 75015
Voir le précédent article au sujet du travail avec les enfants autistes
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L’enfant autiste n’est pas condamné à la violence. L’enfant autiste ne devient violent que du fait d’une surcharge sensorielle insupportable, non maîtrisable, et imprévue.
L’enfant autiste sans retard mental et verbal peut (mieux) apprendre à contenir l’explosion sensorielle :
– si la famille (et l’école) veille à maintenir un environnement adapté en termes de sollicitations des sens (bruit, lumières vives, odeurs, toucher…) ;
– si la famille se décentre et répond de manière bienveillante aux besoins de l’enfant sur le plan sensoriel (avec une connaissance précise des limites de l’enfant), en contractualisant avec lui sur ce qui peut être toléré par lui pour respecter les besoins des autres membres de la famille (bruit de l’aspirateur, de la machine à laver, du clavier d’ordinateur du frère…). Des solutions simples et sans impact sur les autres membres de la famille peuvent parfois être mises en oeuvre.
En clair, une boite de boules Kies ou un casque anti-bruit peut faire nettement plus de bien à l’autiste qu’une séance chez un psy non cognitivo-comportementaliste (alors ta mère ? Trop fusionnelle ? Trop froide ? Mais pourquoi il ne répond pas, imperméable à la communication vraiment ! Vous me dites que c’est un moulin à paroles avec vous à la maison ? Ben oui, preuve que vous devriez couper le cordon…. »je ne veux plus aller chez le psy » « si » « non » « si » « non »…… Vous voyez bien, il fait la loi chez vous… Arghhh !) ou le neuroleptique qui achève de l’achever (et accroît le risque d’une rechute d’agressivité à l’arrêt de la prise, car le malaise crée l’anxiété et l’anxiété crée le risque de violence….)
Bon, vous allez supprimer mon commentaire ou m’allonger sur le divan (c’est selon ce que sera ou non votre inspiration me concernant), donc j’arrête là et vous souhaite malgré tout une bonne soirée.
J’ai pas de divan, mais je ferais bien un somme d’ailleurs …