Temps, fiction, littérature et thérapie
En tant que psychologue, nous travaillons souvent lors des entretiens thérapeutiques avec les patients sur la question de la temporalité.
Bien des troubles semblent liés à une difficulté pour les patients de s’inscrire dans une temporalité orientée et ayant un sens. Qu’il s’agisse de troubles de l’humeur, de dépression où les patients excluent les nouvelles possibilités du futur et ressassent parfois le passé dans une fixité délétère, ou des troubles psychotiques où se superposent plusieurs temporalités dans le même instant…
Selon P. Ricoeur « récits littéraires et histoires de vie, loin de s’exclure, se complètent » (1990), . P. Ricoeur a ainsi développé l’idée du « secours de la fiction ».
Elle permettrait de trouver des repères temporels indispensables pour saisir notre expérience : « C’est précisément en raison du caractère évasif de la vie réelle que nous avons besoin du secours de la fiction pour organiser cette dernière rétrospectivement ». La lecture du récit permettrait au lecteur de « refigurer » son expérience temporelle. (Ricœur P. ,1995).
Encourager une inscription dans une temporalité ordonnée, au sein de la relation thérapeutique, en suscitant en particulier la narration, apparaît souvent comme l’une des clés du mieux être des patients.
Catherine Montluc, Psychologue Paris 15e
Interview Coronavirus
Les Séminaires Psychnalytiques de Paris nous diffusent ce jour une interview du psychanalyste et psychiatre J.-D. NASIO au sujet de la pandémie par la journaliste Maria Laura AVIGNOLO, correspondante à Paris du quotidien argentin Clarin.
En voici quelques extraits. Il y est question des pulsions, et aussi du vécu adolescent de ce confinement.
Bonne lecture à tous et à très vite pour de nouveaux articles !
Extraits de l’interview :
La pandémie force au confinement. Quels sont les effets de l’isolement ? Comment faire face à la catastrophe familiale sans divorcer ?
Le confinement réveille nos pulsions les plus primitives. Ce sont les pulsions d’amour, sexuelles, d’autoconservation mais aussi les pulsions agressives. Les pulsions les plus primitives sont celles qui nous rapprochent de l’autre et celles qui nous séparent de l’autre. Le confinement stimule, excite, les deux types de pulsions : celles qui séparent et celles qui unissent. Voici un exemple de pulsion qui unit : j’ai deux patientes, au téléphone, qui semblent s’être copiées mutuellement. L’une me dit : « Docteur, je n’en peux plus. Mon mari veut faire l’amour tout le temps. Puisqu’il est désœuvré, la seule chose à laquelle il pense, c’est au sexe ! Je ne peux plus le supporter ! Je ne sais pas comment lui dire non ! Nous nous battons à cause de cela ». Et la seconde, m’a également consulté pour cette même raison. Je me suis dit alors, mais qu’est-ce qui se passe ?
Il va y avoir un baby-boom! (rires)
Effectivement. Les pulsions sexuelles sont excitées. La pulsion de se nourrir aussi : on mange plus qu’avant. La pulsion de dormir : on dort plus qu’avant. Les pulsions de regarder, de se s’autoconserver, de s’aimer, de s’attacher sont augmentées. Mais aussi, les pulsions de se séparer, les pulsions agressives. C’est ainsi qu’éclatent de nombreuses disputes. Entre parents et enfants ou adolescents qui ne supportent pas d’être confinés. L’adolescent a le besoin impérieux de se séparer de ses parents. La présence constante des parents le transforme en enfant et il ne veut plus être un enfant. Il veut être grand. Or le confinement le force à rester un enfant. C’est là que les tensions avec les parents apparaissent. Il y a aussi les conflits les plus classiques entre hommes et femmes qui ne se tolèrent plus. La femme, qui reproche à son mari depuis des années : « Tu me laisses toujours seule, tu n’es jamais là ! », ne peut plus supporter sa présence maintenant qu’il est contraint d’être là.
Comment affronter mentalement cette crise pandémique sans devenir fou ?
Nous sommes des êtres humains qui plient mais ne se cassent pas. Soyons conscients de cela. Regardons autour de nous. Non seulement nous accomplissons le geste solidaire d’applaudir à huit heures du soir, les professionnels de la santé qui nous aident, les médecins, les infirmières, mais nous redécouvrons surtout la fraternité qui nous unit. L’enfermement et la peur ne nous empêchent pas de sortir sur le balcon et de partager une ovation collective, merveilleuse reconnaissance à tous ceux qui se battent sur le front de la maladie.
Catherine Montluc, Psychologue Paris 15e
Cryptes et fantômes
N. Abraham et M. Torök ont décrit dans leur livre* les inclusions qu’ils nomment « cryptes » au sein du Moi, séquelles enkystées de deuils familiaux non liquidés. Le fonctionnement psychique d’un enfant au contact d’un parent porteur de crypte serait affecté d’une façon que ces auteurs ont désigné sous le terme de « travail du fantôme au sein de l’inconscient » (1978). N. Abraham écrit : « le fantôme qui revient hanter est le témoignage de l’existence d’un mort enterré dans l’autre ». Le fantôme résulterait ainsi des effets sur l’inconscient de la crypte d’un autre, des effets de son secret enfoui.
A. Ancelin Schützenberger ** écrit à ce sujet : « Le « fantôme » semble poursuivre son œuvre en silence et en secret. Il se manifeste par des mots occultés, par un non-dit, par un silence, par des béances dans la réalité, des lacunes laissées en soi par les secrets d’un autre. »
* ABRAHAM N. et TORÖK M. (1978), L’écorce et le noyau, Flammarion
**Anne Ancelin Schützenberger, Aïe mes Aïeux, DDB 1998
Catherine Montluc, Psychologue Paris 15e
Autisme – Citation F. Tustin
« Personne ne contestera que les enfants atteints d’autisme psychogénétique sont d’accès difficile. Ce qui fera peut-être problème, c’est l’idée qu’ils ne sont pas d’accès tout à fait impossible. »
Cette citation de F. Tustin (1989) , comme une incitation, pour tous ceux qui agissent dans la relation d’aide et le soin, à ne jamais s’arrêter, au delà et malgré les polémiques actuelles, à penser ces patients et les formes d’aide que l’on peut leur proposer. Car l’interdit de penser serait alors en miroir des processus de déliaison à l’oeuvre, ceux là-même qu’il s’agit justement de combattre.
Catherine Montluc, Psychologue 75015
Fonction du conflit et thérapie de couple
Pour tous ceux qui s’intéressent à la thérapie de couple, J.G. Lemaire* a souligné cette fonction essentielle du conflit dans le couple.
Ainsi écrit-il » Le couple oscille toujours entre l’aspiration fusionnelle et les besoins défensifs de cette individuation jamais totalement assurée... »
Il souligne la spécificité dans le couple des « processus d’inclusion mutuelle qui, même lorsqu’ils s’accompagnent de jouissance libidinale et de complétude narcissique, mettent cependant en danger l’individuation psychique de chacun des partenaires, obligeant parfois à une agressivité réactive. Telle est » écrit il « précisément la fonction essentielle des conflits, dont il faut prendre en compte la dimension positive et la valeur de signe plutôt que de chercher à les supprimer ! Le conflit traduit ce mouvement dialectique et il est à considérer comme le point d’ancrage de la psychothérapie. »
Catherine Montluc, Psychologue Paris 15e
* J-G Lemaire » Les mots du couple » , Payot
Grossesse et relation thérapeutique
En perspective de la prochaine conférence donnée par Monique Bydlowski* ( le 11 avril prochain au matin à l’espace Reuilly, journée organisée par les Séminaires Psychanalytiques de Paris), sur les liens précoces entre le bébé et sa mère, voici une citation extraite de son livre*, qui précise la spécificité de la relation thérapeutique à la femme enceinte.
« La grossesse est donc ce moment privilégié de transparence psychique au cours duquel peut s’opérer une sorte d’alliance thérapeutique avec le narcissisme maternel. Cette alliance favorisera le dévoilement de fantasmes et de souvenirs ordinairement refoulés dont on sait aujourd’hui combien ils pourront peser sur l’enfant qui grandit. Partagés avec le thérapeute, tel souvenir chargé d’affect, tel fantasme invasif perdront leur charge émotionnelle. Elle se dissoudra au fil des entretiens, favorisant ainsi une plus grande disponibilité de la jeune mère envers son nouveau-né. En s’adressant au narcissisme maternel, il suffit ainsi, souvent, pour restaurer l’enfant qu’elle porte, de réparer celui qu’elle a été. »
*« La dette de vie. Itinéraire psychanalytique de la maternité. »
Voir le billet précédent consacré au concept de transparence psychique de Monique Bydlowski*,
Catherine Montluc, Psychologue 75015
Autisme et violences
Au sujet des enfants autistes, F. Joly indique que « la violence ne se limite pas aux formes manifestes et saillantes des comportements bruyants, agressifs ou destructeurs (…) ; elle se double de formes silencieuses et «en creux» dans les retraits, replis, effacements, annihilations… (Elle) va enfin se déployer dans certaines formes – ou interdits – de penser. L’enfant autiste apparaît autant comme acteur que victime de nombreuses violences ».
Dans le travail avec l’enfant autiste, proposer une contenance psychique à l’enfant est essentiel, pour pouvoir l’offrir, le soignant doit être capable d’accueillir véritablement l’enfant et de lui restituer ses cris, ses gestes, affectés d’un sens. Il peut alors espérer parvenir à réconcilier l’enfant avec une activité de mentalisation.
Catherine Montluc, Psychologue 75015
Voir le précédent article au sujet du travail avec les enfants autistes
Cryptes et fantômes, de l’indicible à l’innommable
N. Abraham et M. Torök ont décrit dans leur livre* les inclusions qu’ils nomment « cryptes » au sein du Moi, séquelles enkystées de deuils familiaux non liquidés. Le fonctionnement psychique d’un enfant au contact d’un parent porteur de crypte serait affecté d’une façon que ces auteurs ont désigné sous le terme de « travail du fantôme au sein de l’inconscient » (1978). N. Abraham écrit : « le fantôme qui revient hanter est le témoignage de l’existence d’un mort enterré dans l’autre ». Le fantôme résulterait ainsi des effets sur l’inconscient de la crypte d’un autre, des effets de son secret enfoui.
Quand un travail d’élaboration psychique ne se fait pas à une génération, il en résulterait pour les enfants de la génération suivante un clivage qui constituerait une « véritable préhistoire de leur histoire personnelle ». L’enfant devrait ainsi composer non pas avec une expérience traumatique personnelle, mais avec le clivage du ou des parents dont il dépend psychiquement. Il serait porteur d’un « fantôme ».
Pour l’enfant les évènements ne seraient pas seulement « indicibles » mais « innommables », ne pouvant faire l’objet d’aucune représentation verbale. Leurs contenus seraient ignorés et seule leur existence serait pressentie et interrogée. Les deuils non liquidés pourraient ainsi atteindre, sous des formes différentes, tout le système familial sur plusieurs générations.
A. Ancelin Schützenberger ** écrit à ce sujet : « Le « fantôme » semble poursuivre son œuvre en silence et en secret. Il se manifeste par des mots occultés, par un non-dit, par un silence, par des béances dans la réalité, des lacunes laissées en soi par les secrets d’un autre. »
* ABRAHAM N. et TORÖK M. (1978), L’écorce et le noyau, Flammarion
**Anne Ancelin Schützenberger, Aïe mes Aïeux, DDB 1998
Catherine Montluc, Psychologue Paris 15e
Citation – J. Hochmann – Autisme
Hochmann J. (1984) : « L’autisme est un phénomène contagieux. L’enfant autiste par l’énigme qu’il représente, par la fascination qu’imposent son isolement, ses conduites répétitives et parfois ses talents paradoxaux, par l’emprise qu’il exerce autour de lui avec sa persistance dans l’immuable et par la véritable blessure qu’inflige à autrui le spectacle de ses crises d’angoisses dramatiques, modifie tous ceux qui l’approchent. Il est habile à susciter des fantasmes de toute puissance, à laisser croire à ses parents, ou à ses thérapeutes qu’eux seuls sont capables de le comprendre et possèdent la bonne manière de l’aider… mais la réalité se hâte de démentir les sentiments d’omnipotence. ».
Tenté successivement par la fascination ou l’abandon, le soignant doit avant tout à s’efforcer de maintenir une constante créativité dans sa relation à l’enfant autiste, créativité qui bien que « mise continuellement à mal par l’entropie psychotique » apparaîtrait comme renouvelant les possibilités d’évolution de l’enfant.
*J. Hochmann (1984) Pour soigner l’enfant psychotique. Odile Jacob
Catherine Montluc, Psychologue 75015
Consulter le précédent billet sur ce thème
V. Frankl : « Vivre comme si c’était la seconde fois »
Pour mieux comprendre l’approche de V. Frankl, on peut s’arrêter sur cette citation tirée de son livre « Découvrir un sens à sa vie avec la logothérapie » :
» L’importance de la responsabilité se reflète dans ce défi (…) : vivre comme si c’était la seconde fois. Il me semble que rien ne saurait davantage stimuler le sens des responsabilités que cette maxime. (…) On se trouve ainsi confronté tant au caractère limité de la vie qu’au caractère irrévocable de ce qu’on fait de sa vie et de soi- même. »
Rappelons que V. Frankl a enseigné la logothérapie dans plusieurs universités, notamment aux USA, à Harvard, San Diego, Stanford … et que, rescapé des camps de concentration nazis, il s’est intéressé à cette quête du sens de la vie, selon lui, centrale chez l’homme.
En savoir plus sur Victor E. Frankl en lisant un précédent article de pagepsy ou cet autre
Catherine Montluc, Psychologue 75015
Victor E. Frankl, une tension inhérente à l’être humain
Victor E. Frankl* :
» la santé mentale est fondée sur un certain degré de tension entre ce que nous avons déjà réalisé et ce qui nous reste à réaliser ou sur la différence entre ce qu’on est et ce qu’on devrait être. Cette tension étant inhérente à l’être humain et donc indispensable à sa santé mentale, on ne devrait pas hésiter à le confronter avec le sens de sa vie. Ainsi, ce sens passera chez lui d’un état subconscient à un état conscient. A mon avis, il est risqué de croire que la santé mentale dépend avant tout d’un équilibre intérieur dénué de toute tension. Ce dont l’humain a besoin, ce n’est pas de vivre sans tension » … » Il a besoin, non de se libérer de sa tension, mais plutôt de se sentir appelé à accomplir quelque chose. «
Et de préciser le rôle du thérapeute et ses exigences :
« Donc, si le thérapeute veut renforcer la santé mentale de son client, il ne doit pas craindre de créer en lui une tension lorsqu’il essaie de l’orienter vers la recherche d’un but à atteindre. »
En savoir plus sur Victor E. Frankl en lisant un précédent article de pagepsy
Catherine Montluc, Psychologue 75015
« Decouvrir un sens à sa vie avec la logotjérapie » V. E. Frankl
Sentiment de détresse et rupture migratoire
Grinberg L., Grinberg R. (1986) * précisent que le sentiment de détresse ressenti par certains migrants suite à la rupture migratoire serait lui-même
« basé originellement sur le modèle du traumatisme de la naissance (O. Rank) et sur la perte de la mère protectrice. Cela correspondrait aussi à l’expérience de la perte de l’« objet contenant » (Bion), qui entraîne comme conséquence la menace, dans des situations extrêmes, de désintégration et de dissolution moïque, avec perte des limites du Moi. Ce risque est perçu avec plus d’intensité, lorsque dans l’enfance on a subi des situations importantes de carence et de séparation, avec pour conséquence un vécu d’angoisse et de détresse » .
* GRINBERG L., GRINBERG R., (1986), Psychanalyse du migrant et de l’exilé. Cesura Lyon Editions, coll. Psychanalyse.
Voir l’article précédent sur le même thème.
Catherine Montluc, Psychologue 75015
La transparence psychique, M. Bydlowski
« La grossesse est le moment d’un état psychique particulier, un état de susceptibilité ou de transparence psychique où des fragments de l’inconscient viennent à la conscience . » C’est ainsi que Monique Bydlowski dans « La dette de vie. Itinéraire psychanalytique de la maternité. » décrit l’état de transparence psychique de la femme enceinte.
Elle ajoute aussi que cette grossesse, occasion d’une « crise mâturative, contient sa propre capacité évolutive et contribue au processus de formation d’une identité nouvelle« .
Cet état de transparence psychique décrirait « à la fois un état relationnel particulier – d appel à l’aide latent et quasi permanent – et une corrélation entre la situation de gestation actuelle et les remémorations infantiles » qui irait « de soi sans soulever de résistance ».
Ce billet n’a d’autre ambition que d’inciter ceux qui accueillent et proposent une relation d’aide à des femmes enceinte à lire ou à relire encore une fois ce texte tant le concept de transparence psychique ouvre les possibilités d’un travail riche et sans cesse renouvelé et créatif avec ces patientes.
Catherine Montluc, psychologue Paris 15
Aller sur le site dédié aux consultations enfants, adultes, souffrance au travail et risques psychosociaux : Psychologue 75015
Autisme – Citation de F.Tustin
« Personne ne contestera que les enfants atteints d’autisme psychogénétique sont d’accès difficile. Ce qui fera peut-être problème, c’est l’idée qu’ils ne sont pas d’accès tout à fait impossible. »
Cette citation de F. Tustin (1989) , comme une incitation, pour tous ceux qui agissent dans la relation d’aide et le soin, à ne jamais s’arrêter, au delà et malgré les polémiques actuelles, à penser ces patients et les formes d’aide que l’on peut leur proposer. Car l’interdit de penser serait alors en miroir des processus de déliaison à l’oeuvre, ceux là-même qu’il s’agit justement de combattre.
Catherine Montluc
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Citation de J. Cocteau
Jean Cocteau, Essai de critique indirecte (1932) :
« Les miroirs feraient bien de réfléchir un peu avant de renvoyer les images. »
Citation
Umberto Eco (2000) : » Autrefois, j’étais très indécis, mais à présent, je n’en suis plus si sur« ,
Loin de l’absurdité et malgré l’incohérence apparente, cette citation illustre surtout combien les processus auto-réflexifs qui interviennent dans la représentation de Soi peuvent être complexes, jusqu’à créer une certaine « étrangeté à soi-même ».
Dans cette citation, l’auteur souligne avec humour, les paradoxes de la représentation de Soi.
Citation
Une citation d’André Malraux à partager :
« Penser en homme d’action et agir en homme de pensée« ,
tant il m’apparaît que la pratique de la psychologie clinique sous tend non seulement la réflexion et notre capacité à penser les patients,
mais se joue également dans les actes que nous leur proposons.
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