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C. Montluc, psychologue

C’est quoi la TFT ?

Sur ce blog, je vous invite à partager des pratiques, des articles, des livres, des conférences, des thématiques. Aujourd’hui, je vous propose un article sur la TFT, technique que j’apprécie particulièrement tant par ses effets sur l’évolution des patients que par son utilisation.

Dans ma pratique, j’utilise en effet des outils énergétiques auxquels j’ai été formée. Parmi ceux-ci, la TFT, une technique pour laquelle j’ai reçu une certification validée à l’issue d’une passionnante formation et de plusieurs études de cas. Cette technique me permet, dans une approche intégrative, de proposer un travail spécifique dans les séances pour aboutir au mieux-être des patients.

Alors, c’est quoi la TFT ?

La TFT est la Thérapie du Champ Mental ou « Thought Field Therapy », dite Technique Callahan

Technique énergétique et informationnelle, la TFT est une technique non invasive qui utilise le système de méridiens d’énergie utilisés en médecine traditionnelle chinoise et en acupuncture. Guidé dans sa séance, le patient se connecte au champ de pensée et à sa problématique et fait un « tapping » (stimulation de points par tapotement) sur des points méridiens spécifiques dans un ordre particulier, en entrant des informations dans ce système en vue de le réactualiser avec des données participant à son mieux être.

Le grand atout de cette technique est de permettre de façon systématique et ordonnée de traiter les inversions psychologiques qui entravent le processus d’évolution des patients et ainsi de pouvoir traiter les problématiques auxquels ils sont confrontés avec plus d’efficacité.

Elle se pratique sur les personnes quel que soit leur âge, ou leur culture. Enfants, adultes, hommes et femmes de toutes les cultures peuvent en bénéficier. Elle est considérée comme une thérapie fondée sur des données probantes pour le TSPT (soulagement des traumatismes). Plus qu’une simple technique, c’est une proposition plus large de l’actualisation de soi qui inclut aux niveaux avancés santé optimale et équilibre.

Cet article vous intéresse ? Je vous invite à me laisser vos commentaires et coordonnées pour que nous puissions échanger facilement.

D’autres articles à venir prochainement …

Catherine Montluc, psychologue

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septembre 8, 2020 Posted by | Actualités, concepts et pratique, psychologie energetique, thérapie, Travail avec les enfants | , , , , , , , , | Laisser un commentaire

A l’occasion du Salon du Livre 2013

Au moment ou s’achève l’édition 2013 du Salon du Livre à Paris, nous avons choisi de revenir plus spécifiquement sur certains bénéfices de la lecture, en particulier de la lecture de romans, et sur la résonance particulière que la lecture entretient avec le travail psychothérapique :

Le Pr Lejoyeux  écrivait en 2007 :  « Je crois (…) au pouvoir psychothérapique et libérateur des gros romans (…) Ils pèsent sur nos bras et allègent notre esprit (…) Nous lisons notre histoire en croyant suivre une aventure extérieure. Stendhal écrivait déjà qu’un roman est (…) « un miroir que l’on promène le long d’un chemin » »

Ailleurs  P. Quignard souligne aussi que la lecture est avant tout une expérience altruiste car elle suppose un effort d’affinement des perceptions et de la conscience pour accueillir les propos d’un autre. C’est un exercice où en fait, il ne nous serait pas demandé de lire mais d’écouter : « lire, c’est prêter l’oreille » écrit t-il. (1997)

U. Eco et P. Ricoeur nous ont enseigné que le livre n’est pas seulement une matière à analyser mais plutôt le support d’un événement relationnel. Le livre apparaît ainsi comme médiation, support d’une dynamique dialectique entre deux subjectivités, celles du lecteur et de l’auteur qui s’enrichissent mutuellement.

Ainsi pour P. Ricoeur (1986) le lecteur ne ferait pas qu’imposer au texte « sa propre capacité finie de comprendre, mais il s’expose aussi à recevoir de lui un soi plus vaste. ». Il ajoute « Lecteur, je ne me trouve qu’en me perdant. La lecture m’introduit dans des variations imaginatives de l’ego » .

P.H Tavoillot (2004), a aussi souligné à sa manière cette fonction du récit qui « nous sort d’une conception fixiste ou figée de l’identité : ni totalement à découvrir (comme une chose pré-donnée), ni seulement à inventer (comme un artifice). »

Le livre réaliserait ainsi cette médiation essentielle par laquelle le lecteur « se défait de cette coïncidence de soi avec soi où le même « étouffe » sous lui-même »  (E. Levinas, 1974).

 

 

Catherine Montluc,  Psychologue Paris 15e

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mars 28, 2013 Posted by | Actualités, Bibliotérapie, identité narrative, thérapie | , , , , , , , , | Un commentaire

Pourquoi lire Irvin D. Yalom ?

On le connait surtout pour ses romans «  Et Nietzsche a pleuré« ,  » La méthode Schopenhauer« , « Mensonges sur le divan« , où il nous livre des récits savoureux entre fiction et thérapie.  Irvin Yalom est aussi et avant tout l’auteur d’essais qui nous plongent au coeur d’un humanisme sans concession. Ainsi en est-il de « Thérapie Existentielle » ou de « Jardin d’Epicure« .

En préface de son ouvrage « Le Jardin d’Epicure », Irvin Yalom cite une maxime de F. de la Rochefoucauld: « Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder en face ».  En post-face, I. Yalom aboutit à cet enseignement : regarder la mort en face, avec un soutien, repousse la terreur et rend la vie plus émouvante, précieuse, vitale. Une telle approche de la mort déboucherait sur une connaissance de la vie. Prendre conscience de notre condition humaine, de notre finitude, pour arriver à savourer ce que chaque moment a de précieux.

Les réflexions de Yalom sur les enjeux fondamentaux de l’existence s’illustrent aussi dans son ouvrage  « Thérapie Existentielle« .

Pour mieux nous faire partager sa vision, Yalom y fait un détour par les idées des grands penseurs qui ont affronté la question de la mort : les Stoïciens qui ont enseigné qu’apprendre à bien vivre équivalait à apprendre à bien mourir et que si la mort détruit l’homme, l’idée de la mort le sauve. Il fait appel aussi aux enseignements existentiels transmis par Heidegger : la conscience de la mort permettrait de passer à un mode d’existence supérieur, ou mode ontologique ou authentique par opposition au mode quotidien. Face à l’angoisse de mort, Yalom évoque aussi ce principe Epicurien: la mort n’est rien pour nous, quand nous sommes, la mort n’est pas là, quand la mort est là, nous ne sommes plus (Lucrèce). 

Irvin Yalom place l’étude de la psychopathologie sous l’angle de l’étude de l’échec d’un transcendance de la mort. Ainsi, la tentative d’échapper à l’angoisse de mort serait selon lui au coeur du conflit névrotique. Et de souligner, que toute défense contre la mort serait en soi une mort partielle, avec son lot de limitations de vie et de culpabilité existentielle. La conscience de la mort, elle, permettrait de différencier l’accessoire de l’important, de renoncer à l’accessoire et de définir ses priorités de vie.  Il ajoute aussi que moins une vie est vécue, plus l’angoisse de mort serait grande. La prise de conscience de la finitude peut, à son tour, devenir une expérience révélatrice, un catalyseur pour effectuer des changements de vie majeurs.  Ainsi une thérapie efficace devrait non seulement traiter le symptôme visible mais aussi la terreur sous-jacente de la mort qui en serait à l’origine.

Cette thérapie existentielle est dynamique. Elle met l’accent sur le conflit qui survient quand l’individu est confronté aux enjeux fondamentaux de l’existence : Mort, isolement fondamental, libérté et absence de sens. La thérapie existentielle consisterait ainsi à encourager l’individu à regarder au fond de lui et à assumer ces situations existentielles.

Catherine Montluc

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mars 7, 2012 Posted by | Au coin du feu - Livres | , , , , , , | 2 commentaires