Conférences – cycle 2014
Signalons la poursuite des conférences organisées par les Séminaires Psychanalytiques de Paris sur le thème « 7 emotions en Psychanalyse » de décembre à juin 2014. Au programme cette année :
7 ÉMOTIONS (Suite) |
7 Conférences le Mercredi ou le Samedi |
J.-D. NASIO |
DOULEUR |
11 ou |
|
A. CICCONEA. FERRANT |
HONTE |
15 ou |
|
M. VALLEUR |
PASSION |
5 ou 8 février |
|
G. BONNET |
VENGEANCE |
12 ou 15 mars |
|
D. BERTHON |
DÉGOÛT |
2 ou 5 avril |
|
S. LACOMBEMme D. SÉROUGNE |
NARCISSISME |
14 ou 17 mai |
|
Mme D. BOURDIN |
PLAISIR |
31 mai ou 11 juin |
Lieu : Espace Reuilly, 21, rue Hénard, Paris 12- Tel : 01 46 47 66 04
Catherine Montluc, Psychologue 75015
L’ Art de la thérapie, par I. Yalom
A lire pour son humanisme éclairé, un humanisme en action : il s’agit du dernier ouvrage d’Irvin D. Yalom, psychiatre, psychothérapeute et écrivain renommé.
Il vient de publier » L’Art de la thérapie » aux Editions Galaade, nous donnant ainsi à lire sa passion pour ce métier qu’il exerce avec tant de talent et d’authenticité depuis maintenant 46 ans …
Voir nos précédents articles sur I. Yalom
Catherine Montluc, Psychologue Paris 15e
Séminaire « La douleur »
La prochaine « Journée scientifique » du Laboratoire de Psychologie Clinique et Psychopathologie (LPCP), organisée par le Pr Catherine Chabert et la revue Carnet Psy, sera consacrée au thème de
« La douleur »
Elle aura lieu le samedi 16 novembre 2013 à la faculté de Médecine – 75006 Paris .
Parmi les intervenants : Jacques André, Catherine Azoulay, Catherine Chabert, Maurice Corcos, Vincent Estellon, Bernard Golse, Sylvain Missonnier ….
Plus d’informations sur http://www.carnetpsy.com
Catherine Montluc, Psychologue Paris 15e
Autisme – Journée du 2 avril
Rappelons le, aujourd’hui, 2 avril, c’est la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, déclaré Grande cause nationale en 2012… A cette occasion, 250 monuments dans le monde s’habillent d’éclairages bleus… Lire nos précédents billets sur le sujet
Catherine Montluc, Psychologue 75015
Visiter d’autres sites : Voir le site de l’institut Pasteur, Voir le site Autisme France
Lecture et changement
Toujours à l’occasion du Salon du livre, revenons sur l’activité de lire et ses retentissements psychologiques :
La lecture est, nous l’avons évoqué, une coproduction entre l’auteur et le lecteur, toujours singulière et créatrice de sens multiples. Elle apparaît comme une mise à jour de nouvelles propositions de monde pour, en les habitant, entrer dans un mouvement conduisant au changement, à un être-autrement.
« Lecteur, je ne me trouve qu’en me perdant. La lecture m’introduit dans des variations imaginatives de l’ego » a écrit P. Ricœur (1986).
Il est à retenir que le lecteur n’entrerait pas, passif, dans un texte aux sens figés : « il existe toujours chez le lecteur une activité prévisionnelle et des promenades inférentielles » (U. Eco, 1979).
La lecture aurait ainsi un impact sur l’expérience quotidienne du lecteur, aboutissant à un élargissement ou un changement de son horizon, propriété plus précisément associée aux œuvres de fiction auxquelles « nous devons pour une grande part l’élargissement de notre horizon d’existence » (Ricœur P., 1983).
Voir le billet précédent sur ce thème
Catherine Montluc, Psychologue Paris 15e
Vient de paraître
Les traductions françaises de l’oeuvre Viktor E. Frankl sont bien trop rares ! C’est ce que nous déplorions dans un article précédent.. .
Il semble que nous n’étions pas les seuls à le regretter puisque les éditions InterEditions viennent de rééditer son livre « Le Dieu inconscient », paru pour la première fois en France en 1975. A lire pour le souffle humaniste qui traverse toute son oeuvre et la pureté de sa pensée et de sa pratique clinique.
Voir les précédents articles de ce blog consacré à Viktor E. Frankl
Catherine Montluc, Psychologue 75015
A l’occasion du Salon du Livre 2013
Au moment ou s’achève l’édition 2013 du Salon du Livre à Paris, nous avons choisi de revenir plus spécifiquement sur certains bénéfices de la lecture, en particulier de la lecture de romans, et sur la résonance particulière que la lecture entretient avec le travail psychothérapique :
Le Pr Lejoyeux écrivait en 2007 : « Je crois (…) au pouvoir psychothérapique et libérateur des gros romans (…) Ils pèsent sur nos bras et allègent notre esprit (…) Nous lisons notre histoire en croyant suivre une aventure extérieure. Stendhal écrivait déjà qu’un roman est (…) « un miroir que l’on promène le long d’un chemin » »
Ailleurs P. Quignard souligne aussi que la lecture est avant tout une expérience altruiste car elle suppose un effort d’affinement des perceptions et de la conscience pour accueillir les propos d’un autre. C’est un exercice où en fait, il ne nous serait pas demandé de lire mais d’écouter : « lire, c’est prêter l’oreille » écrit t-il. (1997)
U. Eco et P. Ricoeur nous ont enseigné que le livre n’est pas seulement une matière à analyser mais plutôt le support d’un événement relationnel. Le livre apparaît ainsi comme médiation, support d’une dynamique dialectique entre deux subjectivités, celles du lecteur et de l’auteur qui s’enrichissent mutuellement.
Ainsi pour P. Ricoeur (1986) le lecteur ne ferait pas qu’imposer au texte « sa propre capacité finie de comprendre, mais il s’expose aussi à recevoir de lui un soi plus vaste. ». Il ajoute « Lecteur, je ne me trouve qu’en me perdant. La lecture m’introduit dans des variations imaginatives de l’ego » .
P.H Tavoillot (2004), a aussi souligné à sa manière cette fonction du récit qui « nous sort d’une conception fixiste ou figée de l’identité : ni totalement à découvrir (comme une chose pré-donnée), ni seulement à inventer (comme un artifice). »
Le livre réaliserait ainsi cette médiation essentielle par laquelle le lecteur « se défait de cette coïncidence de soi avec soi où le même « étouffe » sous lui-même » (E. Levinas, 1974).
Catherine Montluc, Psychologue Paris 15e
Voir les articles précédents sur le sujet
Hospitalisme – Séminaire
A signaler, la conférence de Mme D. CANDILIS-HUISMAN, Jeudi 11 avril 2013, de 14h à 17h à l’Espace Reuilly, 21, rue Hénard, 75012 Paris consacrée à « L’Hospitalisme, Le bébé séparé de sa mère », organisée par les SÉMINAIRES PSYCHANALYTIQUES DE PARIS. Renseignements au 01 46 47 66 04
Catherine Montluc, Psychologue 75015
Journées d’étude : attachement et séparation
Puisque nous avons récemment publié un billet sur le concept de transparence psychique de Monique Bydlowski*, nous signalons sa présence lors des journées d’étude consacrées à l’attachement et la séparation entre le bébé et sa mère.
Ces journées sont organisées par les Séminaires Psychanalytiques de Paris, les 11 et 12 avril prochains
Catherine Montluc, Psychologue 75015
« La dette de vie. Itinéraire psychanalytique de la maternité. »
Rencontre : Christophe André / Damien Le Guay
Puisque que mon dernier billet évoquait le livre récemment paru de Damien Le Guay, je signale aussi la rencontre organisée ce mardi par le FUDOP, forum universitaire de l’Ouest Parisien : D. Le Guay dirigera le débat en présence de Christophe André, invité à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage… Bonne rencontre !
Rencontre-débat exceptionnelle avec Christophe ANDRÉ, Psychiatre, auteur de “Méditer, jour après jour”, “Sérénité, 25 histoires d’équilibre intérieur”, “Imparfaits, libres et heureux, pratiques de l’estime de soi”…
mardi 20 novembre, de 12h30 à 13h15 sur
“COMMENT MIEUX VIVRE AVEC SOI-MÊME ET AVEC LES AUTRES”.
Une leçon de sagesse au plus près du quotidien.
Le débat sera dirigé par Damien Le GUAY, philosophe, essayiste, maître de conférences à HEC et collaborateur au Figaro Magazine
Espace Landowski, 28 avenue André Morizet, 92100 Boulogne
Entrée 5€ – gratuit pour le personnel de la Ville et pour les adhérents au FUDOP
Christophe André signera son dernier ouvrage.
On s’en reparle …
Catherine Montluc, Psychologue 75015
Effacement et deuil, monde virtuel et monde réel
Damien Le Guay* est philosophe et vice Président du Comité national d’éthique du funéraire. Dans son dernier livre, paru en octobre 2012 aux Editions du Cerf, « la Mort en cendres », il livre une réflexion pertinente sur notre statut post mortem et sur la façon dont notre humanité regarde ses morts, à partir du constat de l’augmentation du nombre de crémations aujourd’hui en France.
La crémation concernerait 30% des décès et pourrait atteindre 50% d’ici peu. Un choix qui répondrait majoritairement aux soucis de « ne pas encombrer ses proches, ni polluer les paysages « . Un choix à la symbolique très pauvre : « le degré zéro des obsèques », et qui en dirait long sur notre humanité.
« Mon hypothèse, écrit-il*, est qu’il y a, de nos jours, un lien direct entre cette crémation et l’inhospitalité du « monde commun » décrit par Hannah Arendt. Les individus se pensent, de leur vivant , en surnombre au point d’accepter, une fois morts, de finir en » déchets ultimes ». »
Nous serions condamnés à vouloir laisser de moins en moins de traces de notre vie, de notre passage sur terre.« Nous sommes, écrit il*, tous devenus ces Indiens des westerns qui, derrière eux, effacent le passage de leurs routes et donc d’eux-mêmes. » La nouvelle peur serait celle « d’être visible », il y aurait « un souci presque comminatoire d’invisibilité« .
Fin observateur du monde actuel, il ajoute : « Paradoxalement, les réseaux sociaux seraient une manière de laisser des traces dans le monde virtuel quand il est difficile d’en laisser dans le monde réel », et ce d’autant que sur la toile il n’est aucune trace mortuaire, ni tombes, ni cimetières… ceux là même appelés peut être à disparaître du monde réel si le choix de la crémation devenait celui de chacun… celui de tous.
L’une de nos missions, en tant que psychologue, consiste à accompagner les personnes endeuillées dans un nécessaire et toujours douloureux travail de deuil. Cette réflexion de D. Le Guay a le mérite de souligner l’enjeu d’une mutation en cours face à ces nouveaux paysages funéraires qui va de pair avec une certaine dynamique – pour ne pas dire tyrannie – de l’ effacement, certes délétère mais qu’il s’agit surtout aujourd’hui de prendre en considération dans nos interventions.
* article paru dans Libération le 1er novembre 2012 » Une mort détraquée … comme la vie »
Catherine Montluc, Psychologue 75015
I. Yalom au théâtre Marigny le 4 juin 2012
Voici un événement à ne pas manquer !
Le 4 juin 2012 au Théâtre Marigny à Paris, Irvin Yalom sera présent pour une conférence unique à l’occasion de la parution de son dernier livre : Le Problème Spinoza, aux éditions Galaade.
Cette rencontre exceptionnelle est organisée avec le soutien de Psychologies Magazine.
Saluons cette promesse d’un moment d’exception. On y court...
Lire l’article précédent de Pagepsy consacré à I. Yalom, catégorie « Au coin du feu – Livres »
Catherine Montluc
Aller sur le site dédié aux consultations enfants, adultes, souffrance au travail et risques psychosociaux : Psychologue Paris 15e
« Les Séparations, Victoires et catastrophes »
Mon coup de chapeau pour cette très belle « Journée scientifique » de l’Equipe « Psychanalyse des changements. Crises, processus, pathologie », LPCP, organisée par Catherine Chabert et la revue Carnet Psy, qui a eu lieu le 15 octobre 2011 à la Faculté de Médecine à Paris.
« Les Séparations, Victoires et catastrophes »
Dès l’introduction, le ton est donné : Catherine Chabert déploie le récit d’un cas clinique. Partage d’un cas sur les séparations, de celles qui ponctuent inévitablement l’enfance, puis encore l’adolescence. Les séparations comme un leit motiv du devenir Soi.
On se laisse envahir par les mots qui résonnent en nous. On est pris dans ce même mouvement, dans ce même temps du récit, aux rythmes d’une ponctuation parfaite, respectant les silences, les respirations. En miroir, on plonge dans le récit, on s’en détache, on s’en sépare pour mieux entendre et faire vivre, ex-ister. Un cas clinique qui nous est murmuré au creux de l’oreille comme un poème dit, et nous emporte vers des questionnements existentiels. On se confronte intimement à la condition humaine.
Le tour de force se poursuit tout au long de la journée. Cas cliniques et analyses nous sont proposés par les intervenants pour mieux éclairer et penser les séparations, les douleurs tout autant que les jouissances qui y sont attachées.
Mais la plus belle surprise de cette journée a été, sans conteste, ce trait d’union, inattendu et puissant, qui a donné au colloque sa force et l’a inscrit dans une continuité : je veux parler de Marguerite Duras, source jaillissante où sont venus puiser les intervenants, sans parvenir fort heureusement à y étancher totalement leur soif ni la nôtre, à s’ y des-altérer. « J’ai commencé à souffrir de la séparation avec toi. Je deviens fou… Je ne peux pas te séparer, c’est impossible, et je vais le faire, je le sais. » (Marguerite Duras, L’Amant de la Chine du Nord).
Ancrée dans cette évocation littéraire, Isée Bernateau nous a offert un véritable moment de grâce, une lecture vibrante, à même de faire toucher du doigt ce sentiment océanique, cette menace de la perte nichée au coeur même du processus de séparation… nous engageant à convoquer et à penser un « Barrage contre le Pacifique » .
Catherine Montluc
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